Alors que l’association de Défense des consommateurs UFC Que Choisir dénonce une qualité douteuse sur l’accès au réseau 3G de l’opérateur Free, le patron de Free Mobile rejette en bloc les critiques de l’association.
Qualifié de « Punching-ball » par Xavier Niels, Free Mobile traverse une période de turbulence médiatique et juridique. En effet l’association de défense des consommateurs UFC Que choisir a publié une étude portant sur la comparaison de la qualité des réseaux de Bouygues Télécom, Orange, SFR et Free Mobile. Au total 2465 mesures ont été faites dans les villes de Toulouse, Lille et en Ile de France pendant une semaine en novembre et en décembre dernier. Les résultats de l’étude ont montré que 30% des points testés sur le réseau en itinérance de Free Mobile pose des problèmes pour les téléchargements et de lecture de vidéos. L’association de défense des consommateurs a donc porté plainte pour « pratiques commerciales trompeuses ».
La réponse du Président Directeur Général de Free Mobile France ne s’est pas fait attendre longtemps puisque Xavier Niels dans un entretien accordé au Figaro répond aux attaques. Si Xavier Niels consent qu’il peut avoir des débits insuffisants pour le streaming et le visionnage de vidéo en Ile de France aux heures de pointe dans la journée, il rejette en bloc la méthode de relevé commandité par l’UFC Que Choisir. En effet selon le patron de Free Mobile, les mesures portent sur le réseau en itinérance de Free via Orange et le réseau propre de Free de manière séparée. « Cela n’a pas de sens » selon le PDG de Free Mobile. Or il faut savoir que le meilleur des deux réseaux sera toujours utilisé par défaut par le terminal du client Free. UFC Que Choisir n’interprèterait donc pas correctement les résultats de l’enquête.