Selon un entretien accordé au Figaro hier par Pierre Louette, président de la Fédération Française des télécoms, les opérateurs de téléphones subissent de grandes pressions de toutes parts qui les obligeraient à afficher des prix élevés pour leurs forfaits mobile 4G.
Force est de constater que l’industrie de la téléphonie est en plein essor et est en train de connaitre des évolutions considérables à la fois dans les innovations techniques des outils de communication et aussi dans les usages qu’en font les utilisateurs. Passer à la 4G est devenu une priorité surtout lorsqu’on sait que le Cloud est de plus en plus répandu dans les pratiques des internautes et que les ventes des tablettes numériques ont dépassées celles des ordinateurs pour seul exemple. Par ailleurs le flux des échanges des données ayant connu une hausse exponentielle cette année, il devient urgent de passer à la 4G.
L’enjeu est de taille pour les opérateurs de téléphonie : ils devront faire en sorte que ces nouveaux comportements en « levier de croissance de (leurs) revenus ». Le président de la Fédération Française des télécoms ajoute à ce propos que les « Innovation et (les) investissements ont une vraie valeur qu’il faut savoir monétiser ». En effet les opérateurs de télécommunication sont obligés d’une part d’investir pour la mise en place et l’entretien de son réseau et de son matériel. D’autre part engagés dans une démarche commerciale compétitive, ils sont aussi contraints de tirer constamment les tarifs de leurs forfaits et de leurs services de téléphonie vers le bas, que les offres concernent les mobiles ou les fixes. Une forme de lobbying est donc en train de prendre forme en faveur des opérateurs de téléphonie qui clament haut et fort leur situation de détresse causées par des taxes diverses et variées en régulière augmentation ainsi que par la concurrence tarifaire des nouveaux entrants sur le marché de la téléphonie mobile.